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Le contrôle de gestion informatique
Le contrôle de gestion est une notion contemporaine datant du début du siècle dernier, intimement liée à l’évolution et au succès de nos entreprises. Pourtant, elle semble trouver son origine dans la nuit des temps. Le contrôle de gestion reste une fonction clé de pilotage des systèmes d’information.
DSI : faire (toujours) plus avec moins
Selon une étude menée par Axios Systems, l’optimisation de la qualité du service et l’amélioration des processus constituent la priorité numéro un pour 61% des DSI en 2009. La mise en conformité et le respect des exigences de gouvernance, sont également considérés comme des chantiers prioritaires (29%).
Le ROI informatique
Depuis maintenant quatre décennies, les investissements dans les technologies de l’information ne cessent de croître dans les entreprises, quel que soit le secteur d’activité. Malgré la crise, ils se sont encore accélérés dans certains domaines conscients de la nécessité de moderniser leurs processus ou leurs outils de travail, à l’instar de l’administration, de l’éducation et de la santé, où, en moins de trois ans, nombre de budgets informatiques vont doubler.
Les DSI français plus optimistes
Selon le Gartner CIO EXP Survey (1 500 DSI interrogés dans 48 pays entre septembre et décembre 2008), en moyenne, les budgets informatiques en France devraient augmenter de 1,26% en 2009, ce qui place les entreprises françaises au-dessus de la moyenne européenne (+0,48%) et mondiale (+0,16%). Ainsi les DSI Français semblent rester plus optimistes que leurs voisins européens : les DSI anglais prévoient une baisse de 2,20% de leurs dépenses IT en 2009 et les DSI allemands une baisse de 0,38%.
40 % de la dépense informatique échappent au contrôle direct du DSI
Par Benjamin Cuinier, consultant senior, Logica Management Consulting
Les articles publiés dans la rubrique « Best Practices Revues et Corrigées » de nos précédents numéros ont suscité des réactions. En particulier les analyses de Christophe Legrenzi sur le modèle MOA-MOE et les budgets informatiques. Nous avons sélectionné deux témoignages qui permettent d’alimenter le débat.Élaborer son budget en six étapes
Par François Koehl, directeur associé, Advese
L’importance donnée au budget positionne la DSI au sein de l’organisation. Sa structure et son montant permettent d’exprimer les réalités du système d’information et la vision de l’entreprise pour cette fonction et les services rendus. Outil naturellement important pour la maîtrise des comptes d’une entreprise, le budget cache aussi, souvent, une vocation implicite de communiquer à l’extérieur les réalisations de la DSI.Trois modèles de maturité du contrôle de gestion
par Serge Ventura, manager, Advese
Le contrôle de gestion doit être pensé comme un outil d’échange, de pilotage, d’amélioration de la performance continue et de communication entre la DSI, ses clients et sa DG La place de la DSI dans l’entreprise est aussi liée à la capacité de « gérer» finement ses activités, de pouvoir s’appuyer sur des benchmarks pour valoriser son action et d’expliquer ses réalisations à la direction générale et la direction financière.Tu t’es vu quand t’es au Codir ?
Ca devait arriver. Mon boss m’a demandé de participer au comité de direction. Pierre-Henri Sapert-Bocoup, notre PDG, m’a fait le coup de l’alignement stratégique ! Vous savez, le concept que l’on trouve dans tous les journaux ou les ouvrages de management à dix balles, pour nous seriner que l’on doit être plus proche de la direction générale. Mais moi, je n’ai rien demandé !
Ma valeur business dans ta gueule !
Une fois n’est pas coutume : cette chronique a été écrite par mon boss, Pierre-Henri Sapert-Bocoup, ci-devant PDG de Moudelab & Flouze Industries. J’ai enfin réussi à lui expliquer la création de valeur par le SI ! Ce ne fut pas une mince affaire, mais il a tenu à raconter lui-même dans quelles circonstances…
Le budget informatique
Les temps sont durs. Les DSI doivent, plus que jamais, démontrer leur capacité de gestionnaire. Le temps des augmentations à deux chiffres des budgets informatiques, sans grande justification, semble bel et bien révolu. Pourtant, les besoins n’ont pas disparu pour autant. Au contraire. Comment réaliser le grand écart entre des ressources souvent attendues en diminution, et des besoins en augmentation ? Un beau dilemme.