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Prévisions
La période hivernale fait fleurir les prédictions technologiques des cabinets d’études pour l’année suivante. C’est probablement, pour les analystes, l’exercice le plus facile. D’abord parce que d’une année sur l’autre, bien peu de leurs lecteurs font l’effort de reprendre les prédictions et d’observer leur véracité. Ensuite parce que, à supposer que l’on revienne en arrière, on s’apercevrait que les prédictions sont suffisamment générales pour qu’elles soient vraies.
Hypothèse
Au hasard de rencontres, j’ai croisé plusieurs consultants qui m’ont fait part de leurs problèmes dans leurs activités. En déplorant la difficulté de mener à bien leurs missions. J’ai remarqué que le point commun de ces récriminations était que leurs hypothèses de départ étaient fausses. Exemple : l’un d’entre eux souhaitait publier une étude sur les causes d’échec des projets.
Chiffonniers
Mais qui est donc le numéro un mondial des ventes de micro-ordinateurs ? En théorie, cette information est facile à obtenir : il suffirait de compter le nombre PC vendus et l’on aurait ainsi le nom du leader mondial. Mais ce qui paraît aisé a priori ne semble pas l’être en réalité. Ainsi, les cabinets Gartner et IDC publient régulièrement l’état du marché mondial des PC.
Innovation - bis
Un intéressant article paru dans un récent numéro de la Harvard Business Review (« The new corporate garage », septembre 2012) et écrit par Scott Anthony, auteur de l’ouvrage The Little Black Book of Innovation, nous rappelle que l’innovation s’est, historiquement, développée en quatre phases. La première est celle des inventeurs individuels, dont Gutenberg ou Edison sont les dignes représentants.
Divergences
Les historiens-statisticiens pourront un jour se pencher sur la corrélation entre des phénomènes qui devraient évoluer dans le même sens mais qui, en réalité, divergent. On pourrait a priori penser que plus les établissements financiers investissent dans des outils logiciels de GRC (gestion des risques et de la conformité) et moins les scandales financiers sont susceptibles d’éclater.
Espoir
Lors d’une intéressante discussion avec un spécialiste du changement et de la transformation des organisations, la question de la résistance est naturellement apparue comme le leitmotiv de tous ceux qui ont à mettre en œuvre un changement, quel qu’il soit. Et les DSI sont en particulier confrontés à cet immobilisme alors que, de leur point de vue, le changement constitue une amélioration.
Morosité
On perçoit que sur le marché, les fournisseurs sont devenus de plus en plus nerveux. Davantage en 2012 qu’auparavant, semble-t-il. Tel interlocuteur nous explique que telle SSII croule sous les intercontrats après que plusieurs de ces clients, notamment dans le secteur bancaire, ont considérablement réduit la voilure et renvoyé des dizaines de consultants chez leur employeur.
éthique en toc
Le printemps est toujours la période où les grands groupes publient leurs rapports annuels, pour ceux qui sont cotés en Bourse, ou leurs rapports d’activité. On y trouve de plus en plus systématiquement des développements plus ou moins longs sur l’éthique et la responsabilité sociale. Pourquoi pas, il faut bien meubler. Mais ces grands principes sont-ils toujours bien appliqués ?
Le risque et le client
E t si, finalement, la mission des DSI se résumait à deux mots : le risque et le client ? Après tout, on peut admettre que le fait de bien maîtriser les risques et de se préoccuper au mieux des besoins de ses clients internes et externes suffise à assurer la tranquillité du DSI et de ses équipes. Un récent numéro de la revue McKinsey Quarterly titrait, en couverture : « Put your money where your strategy is » (Investissez votre argent là où est votre stratégie).
Maturité ?
Ainsi, les dirigeants d’entreprise seraient devenus plus matures vis-à-vis des technologies de l’information. L’analyse faite par Syntec Numérique et IDC (« Baromètre de la maturité numérique des dirigeants ») nous apprend qu’ils ont « massivement adopté » les outils numériques (PC portables, smartphones, tablettes). On pourrait penser que c’est une bonne nouvelle.
Ridicule
Il reste, hélas, du chemin à parcourir avant que les DG ne soient complètement en phase avec les DSI et, plus généralement, avec les enjeux de l’entreprise numérique. En témoigne ce numéro, dont une grande partie aborde la problématique de l’innovation. Quoi de plus valorisant, pour une direction générale, que ce thème, pour montrer précisément que l’on vit avec son siècle ?
Prévisible
Dans son rapport annuel publié début 2012, la Cour des comptes a étudié le cas d’un échec de projet d’informatisation, celui de l’AP-HM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille) pour le dossier patient. Au-delà du contexte et de la nature du projet, les enseignements de cette affaire, qui a occasionné une perte directe de quatorze millions d’euros, sont intéressants.
Durable
On le sait, le développement durable est à la mode. À l’occasion du Forum économique mondial 2012, le cabinet de conseil Deloitte a présenté les résultats d’une enquête mondiale d’où il ressort que les trois quarts des 390 cadres et dirigeants interrogés ont indiqué que selon eux, la valeur d’une entreprise doit être mesurée en tenant compte non seulement de ses résultats financiers, mais aussi de la contribution positive de son activité à la société en général.
Nervosité
Le Global IT Performance Survey 2011, réalisé par le cabinet Ernst & Young auprès de 869 DSI et cadres dirigeants, et dont une synthèse a été présentée lors du dernier DSI Symposium d’IDC, insiste sur un phénomène que l’on a pu observer dans la plupart des domaines économiques : « la nervosité des parties prenantes », pour reprendre l’expression des consultants d’Ernst & Young.