La gestion du changement, c’est maintenant
Quand tous les challenges se conjuguent (pandémie, transformation digitale, travail à distance, baisse des budgets, restructuration des projets…) et que presque tout doit évoluer, le management du changement n’est plus une option. Les organisations qui ont négligé cette problématique risquent de le payer encore plus cher que par le passé.
La transformation numérique est, aujourd’hui, une réalité incontournable : selon IDC France, à mi-2020, 70 % des grandes entreprises et 53 % des PME ont engagé leur transformation numérique. Et le mouvement va s’accélérer : selon une étude de CapGemini (1), publiée début 2021, 60 % des organisations déclarent être en capacité de réussir leur transformation digitale, soit une hausse de 24 points par rapport à 2018 : « Les progrès ont été particulièrement prononcés sur le front des talents et de la culture. Aujourd’hui, 67 % des organisations estiment qu’elles encouragent activement l’exploration de nouvelles idées et l’expérimentation, contre 35 % seulement il y a deux ans », souligne l’étude.
La crise sanitaire a eu un double impact : d’une part, accélérer les (petits et grands) projets existants, sous la contrainte, par exemple du télétravail ou de nouveaux modes de collaboration. D’autre part, faire ressortir les inconvénients à ne pas engager une telle transformation (perte de clients, pression concurrentielle accrue…), selon le principe, popularisé par l’investisseur américain Warren Buffet, que « c’est lorsque la mer se retire que l’on voit ceux qui nageaient sans maillot. »
Sans nul doute, 2021 sera aussi une année d’accélération de la transformation digitale, qui concernera tous les métiers. D’après Gartner, 70 % des directions générales veulent accélérer leur transformation suite à la crise sanitaire (2). Hasard des statistiques, une même proportion des programmes de gestion du changement n’atteignent pas leurs objectifs, du fait de la résistance des individus et du manque d’implication du management, selon McKinsey (3). Lorsque les tentatives pour gérer le changement échouent, selon les consultants de Panorama Consulting (4), cela est dû à un manque de soutien de la direction générale, à une ignorance du côté humain du changement, à un manque de ressources dédiées, à une sous-estimation de la résistance au changement et à l’absence de plan de communication.
La suite de cet article, réservé aux abonnés (ou à l'achat l'unité) propose les cinq facteurs d’échecs des projets IT, la manière d'identifier les symptômes pour mieux les corriger, les dix nonnes pratiques, les principes de la gestion du cgangement et les outils les plus utilisés.
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.