L’IA, la transformation digitale : trois pistes pour se préparer
Aujourd’hui, 29 % des tâches réalisées sur le lieu de travail le sont par des machines ou des algorithmes. Une étude, réalisée par Hub Institute, estime que, d’ici 2025, l’IA concernera plus de la moitié des actions menées par les salariés.
Par Bertrand Jouvenot, consultant chez Colibee
L’intelligence artificielle va considérablement redéfinir les process de travail, mais également les profils et les compétences recherchés par les entreprises.
Cette nouvelle typologie place les entreprises face à un grand changement. Très vite, elles ont pris conscience du besoin grandissant de nouveaux profils, sans pour autant comprendre vers quelles compétences s’orienter. Hier, les entreprises recrutaient des compétences correspondant à des postes bien déterminés, inscrits dans la durée. Aujourd’hui, cela ne suffit plus : alors que les métiers évoluent extrêmement vite, elles doivent appréhender les qualités sous-jacentes des profils pour projeter leur évolution. Elles se tournent alors vers de nouveaux profils académiques, des profils hybrides, pluridisciplinaires, où le savoir-être est primordial. L’IA est une intelligence mécanique, inhumaine, capable de ne réaliser qu’une seule action de manière obsessionnelle et parfaitement exacte. C’est la partie gauche du cerveau. En revanche, la créativité, l’imaginaire, la prise de risque et de décision, l’innovation sont des vertus propres à la partie droite du cerveau, liée à l’émotionnel. Inaccessibles à l’IA, les Soft Skills sont le terrain de jeu de l’humain, et seront indispensables aux entreprises qui implémenteront l’intelligence artificielle dans leurs process et leur culture d’entreprise.
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