Comment (vraiment) rater ses projets en vingt leçons
Il existe presque autant de manières de rater un projet que de projets. Néanmoins, certains principes, hélas, se vérifient trop souvent. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous avons choisi de vous présenter vingt d’entre eux, des valeurs sûres pour (vraiment) échouer dans les règles.
Leçon n° 1 – Foncer comme un taureau sur la muleta (sans poser la question de la valeur du projet)
Un projet n’a de sens que s’il apporte de la valeur à l’organisation. Malgré cette évidence, certains projets sont parfois lancés trop vite, sans réelle justification : parce que le demandeur est « haut placé », parce que c’est l’occasion d’utiliser une « techno sympa », parce qu’on manque de temps ou qu’on ne sait pas faire… Autant de leurres, de mauvaises raisons qui empêchent de se poser la question de la valeur du projet. Bâcler l’analyse préalable de la valeur, voire l’omettre, c’est foncer vers une conclusion qui a peu de chances d’être favorable. Attention, ne nous y trompons pas : le projet pourra se dérouler correctement et même réussir (ô miracle) à livrer le résultat prévu. Néanmoins, un projet bien mené, mais à côté de la plaque au niveau stratégique, ne contribuera pas aux objectifs de l’organisation. Pire, il pourra même détourner des ressources qui auraient pu être utilisées de manière plus judicieuse.
Best Practices propose des publications payantes.
Comparez nos différentes offres d'abonnement.

La rédaction
La rédaction de Best Practices fédère les meilleurs experts sur le management des systèmes d’information.