Cinq bonnes pratiques pour les tests applicatifs
Après les caractéristiques de l’audit de code, publié dans notre numéro 55, nous abordons les principes des tests applicatifs. Avec cinq bonnes pratiques : professionnaliser les pratiques par la certification, tester le plus en amont possible, intégrer les tests à l’ensemble de la chaîne de développement, établir des priorités pour les tests et penser à l’externalisation.
« Nous avons découvert un dysfonctionnement sur l’application une fois celle-ci livrée. Personne n’avait eu le temps de la tester ! » Ce type d’anecdote reste fréquent alors qu’il devrait appartenir au passé. Les tests, étape essentielle dans tout projet de développement, sont encore trop souvent réduits à la portion congrue, quand ils ne sont pas tout simplement occultés. Des délais sous-estimés, des priorités non définies, des ressources indisponibles ou des environnements mal calibrés pénalisent la réalisation des tests. Conséquence directe : nombre de défauts qui auraient pu être détectés et corrigés en phase de développement sont identifiés lors du déploiement, générant des coûts supplémentaires et le mécontentent des utilisateurs.
À l’instar de l’audit de code, abordé dans un précédant article (voir n° 55, 15 novembre 2010), les tests sont primordiaux pour s’assurer de la qualité des applications. Tandis que l’analyse du code permet de vérifier si une application est bien écrite, les tests s’attachent quant à eux à vérifier la qualité de l’exécution. L’étape de test a deux grands objectifs : le premier est de contrôler que l’application est conforme aux exigences du donneur d’ordres, à la fois au niveau fonctionnel et au niveau technique. Le second est de rechercher la présence de défauts. Au-delà de ces objectifs généraux, il est possible de mener des tests plus spécifiques pour se concentrer sur certains aspects de l’application, notamment les performances, la tenue face à la charge, la sécurité, l’ergonomie ou encore l’accessibilité.
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Aurélie Chandèze
Titulaire de deux masters en informatique et en sciences de l’information, Aurélie Chandèze a débuté en tant que journaliste IT. Après avoir été analyste chez Yphise puis consultante chez Acadys, elle a rejoint Best Practices fin 2009.