Les pièges des éditeurs d’ERP
Best Practices a réuni, lors d’un dîner, une dizaine de DSI qui ont partagé leurs expériences, bonnes ou mauvaises, dans l’implémentation d’un ERP et dans les relations avec les éditeurs.
Les ERP sont probablement l’un des domaines qui suscitent le plus de débats parmi la communauté des DSI. Plusieurs raisons participent à cette situation : la complexité des solutions, la taille des projets qui entraîne statistiquement plus de dérapages dans l’implémentation et de frustrations chez les utilisateurs, sans oublier, bien sûr, les stratégies pas toujours très claires des éditeurs et leurs approches commerciales relativement agressives, en particulier pour les pratiques d’audits de conformité. Le dîner organisé par Best Practices, mi-septembre, sur « les pièges des éditeurs d’ERP », avait pour objectif de clarifier plusieurs points de friction entre les éditeurs et leurs clients, le plus souvent de grandes entreprises. Plusieurs thèmes ont été abordés par les dix participants :
1. Les clauses contractuelles. Le contrat qui lie un éditeur à un client constitue le pivot qui va déterminer la qualité de la relation. « Relire régulièrement son contrat restera toujours une bonne idée », assure un participant. Pour un autre, il est important de faire de l’archéologie documentaire, de manière à retrouver tout ce qui a été écrit (et promis par les commerciaux...), « même si les éditeurs nous accusent de couper les cheveux en quatre », témoigne un participant.
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.