Big Data et valorisation des données : du POC au cas d’usage
A l’occasion du salon Big Data 2018, la problématique des Proofs of Concept a été abordée. Avec une intégration plus poussée des usages.
«Quand j’entends le terme Big Data ou intelligence artificielle, je sors mon Proof of Concept », pourraient affirmer tous ceux qui souhaitent s’approprier une technologie, mais qui ne savent pas par quoi commencer. Lors du salon Big Data 2018, une table ronde a abordé ce thème, mettant en exergue le fait que ce serait la « fin de l’usine à POCs » et l’avènement des approches « Use Cases Driven ». Il y a effectivement une évolution des pratiques, au plus proche du terrain des usages.
« Un POC commence par un cas d’usage spécifique, mais n’a pas de solution claire ou prédéfinie au problème business concerné : en effet, c’est précisément ce que vous allez rechercher lors du POC. Creuser dans vos données et itérer peut déboucher sur des résultats intéressants », explique Florian Douetteau, CEO de Dataiku, qui conseille de suivre plusieurs principes : choisir un cas d’utilisation réel et concret, s’en tenir à un calendrier raisonnable, définir clairement les livrables, impliquer les bonnes personnes, anticiper la phase de production, rester flexible et concentré. « Nous rassemblons sur un même plateau les data scientists, les ingénieurs et les chefs de projet de la DSI, ils travaillent ensemble jusqu’à l’industrialisation et même au-delà », explique Guillemette Picard, directrice vision client, Big Data et intelligence artificielle chez Allianz.
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.