Autodiagnostic : l’industrialisation des tests applicatifs
Le développement d’applications représente encore une partie importante des missions des DSI. Avec l’accélération des cycles de développement, la qualité applicative risque d’en pâtir, à moins de mettre en place des processus de tests robustes et industrialisés.
Il faut commencer par évaluer l’état actuel de ces processus pour identifier les actions à mener en priorité. Le numérique, devenu omniprésent, irrigue tous les secteurs d’activités et tous les pans de la société. Dans ce contexte, la qualité des applications n’est pas un luxe, mais le facteur différenciant qui permet de devancer vos concurrents, notamment dans l’expérience client. Les tests sont depuis toujours l’un des piliers de cette qualité. Il n’est pas question de les négliger, à l’heure où le système d’information s’ouvre de plus en plus à l’extérieur, que ce soit à travers des applications mobiles, des réseaux d’objets connectés, des plateformes partenaires ou des comparateurs de prix : le moindre bug peut mettre en péril les ventes, la relation client ou les processus métier de l’entreprise.
Dans le même temps, la pression pour livrer toujours plus vite et à moindre coût s’accentue sur les équipes projet. Celles-ci ne peuvent plus se satisfaire de tests menés de manière artisanale, au risque de sacrifier la qualité. Il est donc vital d’industrialiser les tests : intégrés de manière fluide aux projets de développement applicatif, ceux-ci pourront alors être pratiqués en continu, comme le préconisent des approches de type DevOps, et ils ne seront plus perçus comme une variable d’ajustement dans les plannings.
La suite de cet propose une grille d’autodiagnostic, avec les 25 questions incontournables à se poser, les facteurs de risques associés, ainsi que les préconisations en fonction de cinq niveaux de maturité des pratiques de tests.
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Aurélie Chandèze
Titulaire de deux masters en informatique et en sciences de l’information, Aurélie Chandèze a débuté en tant que journaliste IT. Après avoir été analyste chez Yphise puis consultante chez Acadys, elle a rejoint Best Practices fin 2009.