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Les anglo-saxons adorent les classements, depuis celui des plus riches jusqu’aux entreprises où il fait bon travailler, en passant par les individus les plus puissants. On trouve même le classement des 50 DSI les plus actifs sur Twitter, publié régulièrement par Vala Afshar, le directeur marketing d’Enterasys.
Dans le dernier classement, on ne trouve qu’un seul français (Laurent Maumet, DSI de Soitec), avec 1 258 abonnés. Au-delà des choix méthodologiques, de l’évaluation de la qualité de ce qui est publié sur Twitter et des profils des « followers », la présence sur ce réseau social est-elle indispensable ? Pour les DSI des fournisseurs, qui sont plutôt actifs sur Twitter, cela peut être pertinent, car ils contribuent ainsi à véhiculer l’image de leur employeur. L’un des plus actifs est Oliver Bussmann, le DSI de SAP, suivi par près de 11 000 personnes. D’autres sont aussi présents, tels Kim Stevenson, la CIO d’Intel (près de 4 000 abonnés), Adriana Karaboutis, la CIO de Dell (1 852 abonnés), ou Ramon Baez, le DSI de HP (2 003 abonnés). On remarquera que, à l’échelle de la puissance de leur entreprise, l’audience mondiale de leurs DSI reste relativement faible. Il n’existe pas de classement des DSI français, mais les grandes entreprises sont peu ou pas représentées sur Twitter : par exemple, parmi les quinze DSI qui composent le conseil d’administration du Cigref, seuls deux sont actifs sur Twitter, avec quelques centaines de « followers ». On pourra en conclure, soit que les DSI français sont en réel décalage avec la mode du « social », soit... que l’on peut parfaitement exercer son métier sans Twitter !
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.