Talent(s)
Un récent article paru le 18 octobre dans un grand quotidien nous apprend que « les élites croient plus au travail qu’au talent ». Cette conclusion ressort d’une étude menée auprès des personnes recensées dans le dictionnaire biographique Who’s Who.
On ignore combien de DSI ont été interrogés. Mais il est probable que la plupart privilégient également le travail sur le talent. Cela a été pendant très longtemps la bonne approche, lorsqu’il s’est agi d’automatiser, d’optimiser, de rationaliser et d’intégrer les systèmes d’information. Mais est-ce encore le cas ? Peut-être pour beaucoup d’entreprises qui ont encore du chemin à parcourir vers la maturité de leur système d’information. Pour d’autres, en revanche, et pour leurs DSI, il est temps de se poser la question d’un rééquilibrage entre le travail et la talent. Qu’est-ce qui fait la différence entre deux DSI ? Leur capacité à faire tourner le système d’information ? Pas vraiment, tous en sont capables et, pour ceux qui n’y parviennent pas, des prestataires de services sont là, avec leurs compétences, leurs méthodologies et leurs bonnes pratiques, pour les y aider. La différence et, mieux, la réelle différenciation, entre les DSI va de plus en plus se concrétiser par des différences de talent : à proposer des nouvelles idées, à susciter des réflexions inattendues sur l’usage des systèmes d’information, à surmonter habilement les difficultés, à prendre des risques calculés, à jouer sur leur intuition... Le travail est presque toujours externalisable, souvent automatisable, interchangeable à volonté... Le talent, non...
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.