Innovation
Une étude publiée par IDG pour le compte de CA Technologies nous révèle que « les DSI n’ont plus la mainmise sur l’innovation dans l’entreprise, le financement des projets innovants étant désormais pris en charge majoritairement par les directions fonctionnelles (54 % contre 46 % par les directions informatiques) ».
L’une des explications au fait que l’innovation n’est plus le domaine réservé de la DSI tient au poids de l’existant : 37 % du budget IT sont aujourd’hui consacrés à la livraison de nouveaux services, contre 63 % à la maintenance de l’infrastructure existante. Plus généralement, on peut distinguer le manque d’intérêt des différentes couches de management, le cycle de décision de la DSI, la résistance des clients et celle des collaborateurs des entreprises. Pour les DSI français, l’enquête de CA fournit une note d’optimisme : par rapport aux entreprises d’autres pays, la lenteur de la DSI ou son sous-équipement technologique ne se positionne pas en tête des facteurs critiques qui freinent l’innovation : ce point est cité par 11 % des 800 interrogés (dont 100 en France), alors que la proportion atteint près de 30 % pour les Anglais, 25 % chez les Australiens et 21 % en Amérique du Nord. En France, c’est plutôt la résistance au changement des métiers qui est mise en exergue. Voilà au moins qui a le mérite de clarifier le débat...
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Philippe Rosé
Docteur en sciences économiques et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le management des systèmes d’information, Philippe Rosé est rédacteur en chef des publications Best Practices.