Évidence

Dans le domaine de la communication et des médias, les initiatives se multiplient pour passer d’un modèle tout gratuit à un modèle payant.

On le voit dans le monde anglo-saxon, mais aussi en France où le modèle de recherche systématique (et épuisante) d’audience pour générer des revenus publicitaires a clairement atteint des limites. Les médias trouveront toujours d’autres médias qui affichent davantage d’audience qu’eux. Tout comme dans les modèles low cost (et offshore), il y a toujours un prestataire qui facture « moins cher que le moins cher ».

On ne peut manquer d’effectuer un parallèle avec les systèmes d’information. On trouve ainsi des producteurs de systèmes d’information (les DSI) qui se trouvent face à des clients à qui il faut expliquer la valeur de ce qui est produit. C’est un enjeu que l’on connaît bien par exemple dans la définition des engagements de services : tout le monde exige du 99,999 % de disponibilité, mais personne n’est prêt à en payer le surcoût. De même, en matière de gestion de projet, les directions métiers ont toujours une fâcheuse tendance à considérer que modifier sans cesse des périmètres fonctionnels, mobiliser des ressources, assurer la veille technologique, bien former les équipes de la DSI... ne coûte rien ou pas grand-chose. Tout comme l’accès à l’information a un coût, l’accès au système d’information doit être correctement valorisé. Pour toutes ses composantes, y compris celles qui paraissent sans importance. évident ? Probablement pour un DSI