Espèce de…
Le vénérable Institut national de la statistique (Insee) a publié une étude très intéressante sur la « victimation », publiée dans la très sérieuse revue Économie & Statistique. Vous ne savez pas ce que c’est, la victimation ?
En gros, au-delà des traditionnelles statistiques de la police et de la gendarmerie, il s’agit d’interroger les individus sur les violences dont ils ont été victimes. Et comme beaucoup n’entrent pas dans les statistiques officielles parce qu’aucune plainte n’est déposée, cela donne une meilleure image de l’insécurité.
Bon, l’insécurité, je suppose que vous savez ce que c’est ? C’est, pour résumer, ce que l’on vit au quotidien. Je vous le précise tout de suite avant que vous ne me posiez la question : non, il n’existe pas d’enquête de victimation pour les DSI. Soit parce que cela n’intéresse pas les chercheurs et les statisticiens, soit parce que les DSI n’avoueront jamais faire l’objet de mauvais traitements. Et pourtant, nous en avons, des motifs de nous plaindre ! Que nous dit l’étude de l’Insee ? Qu’il y a des formes de violence plus fréquentes que d’autres. En tête de liste : les gestes déplacés (8,1% des personnes interrogées par l’Insee en auraient été victimes au cours des douze mois précédant l’enquête). Viennent en deuxième position : les menaces et les injures (en même temps), avec 6,9 %. Puis arrivent dans le classement : les menaces (sans les injures, il y encore des gentlemen...), le vol sans violence, l’exhibitionnisme et les coups entre conjoints...
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Olivier Séhiaud
Olivier Séhiaud est le pseudonyme du DSI d’un grand groupe industriel français. Il nous livre en exclusivité ses réflexions sur son métier et les technologies de l’information.