B. Aïe
Je me doutais bien qu’ils allaient me refaire le coup. J’ai déjà été échaudé une fois, comme certainement beaucoup d’entre vous. Rappelez-vous : pendant la bulle Internet, les directions métiers, séduites par les sirènes des Web agencies, ont voulu s’affranchir des DSI pour traiter directement avec les fournisseurs.
On sait ce qu’il en est advenu, de cette stratégie : les DSI ont récupéré le bébé et ont été contraintes de s’en dépêtrer avec les moyens du bord. Pour le meilleur, quelquefois, et, surtout, pour le pire, dans beaucoup de cas. Comme les bricoleurs du dimanche font appel le lundi à un plombier professionnel ou à un maçon qualifié, les DSI ont été appelés (voire convoqués) à la rescousse. Pour reprendre le titre d’un ouvrage qui vient de paraître sur huit siècles de folies financières : « Cette fois, c’est différent », nous disent tous les « observateurs ». Différent ? Cette fois, comme la dernière fois, je n’en suis pas si persuadé.
Mon référentiel des métiers improbables de la DSI
Il existe des métiers improbables mais néanmoins indispensables pour une DSI. Au sommaire de cet ouvrage : les 106 métiers dont un DSI ne pourra pas se passer, depuis l'aboyeur d'appel à projets jusqu'au désillusionniste de carré magique, en passant par le goûteur de recette applicative ou le tordeur de bases de données massivement parallèles...
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Olivier Séhiaud
Olivier Séhiaud est le pseudonyme du DSI d’un grand groupe industriel français. Il nous livre en exclusivité ses réflexions sur son métier et les technologies de l’information.